Musique

Crohm Ascends The Throne With King Of Nothing

Photography: Pierfrancesco Grizi

D’Aoste en Italie vient CROHM, un acte de métal lourd commencé en 1985. Ils viennent de terminer un nouvel album, King Of Nothing. Onze morceaux de rythmes tonitruants et de guitares peignent le conte du côté obscur de la société, donnant à la vieille école un coup de pied dans le pantalon.

King Of Nothing, sorti le 3 mai, remaniera les cartes qui font de la musique de CROHM un instrument transversal unique à des genres définis, car elle commande le conte séculaire de l’âme.

Vous avez commencé en 1985 et êtes resté fort pendant trois ans, puis vous avez abandonné la scène du métal pendant les deux décennies suivantes… qu’est-ce qui vous a ramené sur scène à nouveau ?

Nous avons recommencé à jouer d’abord pour participer à un événement musical organisé par un journaliste en 2014, qui a proposé que les groupes actifs dans la Vallée d’Aoste dans les années 80 s’amusent pour une soirée commémorant cette période. Nous avons accepté, en pensant le vivre comme un « one-shot » et réarrangé trois de nos chansons de cette époque pour l’occasion. En fait, nous voulions aussi remixer le reste du matériel que nous avions écrit à ce moment-là et le mettre sur CD.

C’est ainsi que Legend And Prophecy est né en 2015. Nous avons ensuite beaucoup joué sur la route, avec l’apport de sang neuf représenté par Fabio qui a rejoint la formation sur batterie en 2015, et avec beaucoup de nouvelles idées. Humanity est arrivée en 2017. On jouait beaucoup de dates, ce qui nous a mené à Failure In The System et à l’album live Paindemic. Un enthousiasme croissant, plus d’idées nouvelles, et nous voilà avec le King Of Nothing maintenant.

La chanson « The King Of Nothing » – vous l’avez interprétée sans être sortie pour le United Bikers MC. J’ai entendu un peu d’angoisse là-dedans… un peu d’épuisement avec la société… qu’avez-vous décidé de faire différemment cette fois-ci en ce qui concerne le concept de l’album ?

Tu as bien entendu ! Par nature, je ne suis pas optimiste. Dans nos travaux précédents, je me suis concentré sur l’observation du monde qui nous entoure, de la société, des gens, du chaos mondial, de la crise climatique et ainsi de suite. Dans King Of Nothing, bien que je traite encore en partie de ces thèmes, la plupart des chansons ont été influencées par une période personnelle de malaise intérieur. J’ai essayé de le raconter, peut-être de l’exorciser, avec la conviction que beaucoup peuvent s’y reconnaître, exorcisant à leur tour le sentiment de solitude intérieure qui vous assaille dans les moments difficiles. Le faire avec le soutien musical de mes amis était mieux que la thérapie !!! (rires) C’est pourquoi dans la chanson qui ferme l’album il y a de la place pour l’espoir dans le futur !

Je crois que j’ai entendu quelque part que vous avez enregistré ceci en « mode live » pour préserver cette chaleur et cette sensation brute d’enregistrement traditionnel/réel en studio… ai-je raison à ce sujet ? Pouvez-vous m’en parler un peu ?

Oui, c’est vrai. Sur la base d’expériences antérieures et sur la suggestion d’un ami (un grand joueur de harpe celtique, Vincenzo Zitello), nous avions déjà utilisé cette méthode pour le Failure In The System. Nous avons développé la conviction que jouer en « mode live » préserve tout le groove dont nous sommes capables, que nous croyons être notre point fort et que (aussi) nous pensons perdu en enregistrant comme on le ferait normalement en studio. Nous ne sommes pas des musiciens expérimentés qui ont étudié la musique de façon académique, mais dans la performance en direct, nous avons une bonne énergie. D’ailleurs, c’est la façon dont nous avons toujours composé.

J’espère que nos convictions seront partagées entre ceux qui écoutent King Of Nothing !


Merci à tous à Elevar Magazine, pour votre intérêt pour CROHM !

À bientôt !

CROHM est Sergio Fiorani au chant, Claudio «Zac» Zanchetta à la guitare, Riccardo «Rick» Taraglio à la basse et Fabio Cannatà à la batterie. King Of Nothing a été enregistré par Momo Riva au TDE Studio. Mixage & mastered par Luca Cocconi & Simone Sighinolfi au Studio Audiocore.

Découvrez le nouvel album ici à Bandcamp

Thanks to TheMetallistPR